STEPHEN DOCK ÉCHOS
Croisière
1 juillet – 29 septembre 2024
10H00 – 19H30
DERNIÈRE ENTRÉE 30 MINUTES AVANT LA FERMETURE
ACCÈS : 1er ÉTAGE, ESCALIER
Stephen Docks est un photographe travaille sur l’image en guerre comme ces prédécesseurs comme Patrick CHAUVET, il est au cœur de la représentation de la guerre. Le reporter de guerre en 2.0 est confronté à l’amplification de la révolution du numérique par l’explosion de la diffusion de photos ou l’horrible est à la une de tous nos écrans. Comme l’a fait Eugène Smith en son temps, il a un son processus de réinterprétation de l’image. Comme ses ainés, Stephen Dock continue de dire : les guerres sont devenues des guerres d’images.
La crise du photojournalisme n’en est que l’écho.
Dans Échos, il questionne une archive vieille de 10 ans : il refuse de nourrir une mythologie visuelle traditionnelle de la guerre qui n’est plus en phase avec la réalité du monde actuel.
Son travail est une réplique, le traitement de substances dans un décor de la guerre Syrie en 2012, en traitant ses photos à la photocopieuse pour en détruire la structure.
Âgé de 22 ans, Stephen Dock, part sans commanditaire couvrir une guerre qui débute en Syrie. Il réalise un corpus sur le terrain se poursuivant en Jordanie, en Irak, au Liban, à Lesbos et jusqu’en Macédoine, cela retrace la crise humanitaire et migratoire qui en découle.
10 ans plus tard, le photographe questionne cette archive de milliers d’images. Il développe de nouvelles formes, en se concentrant sur la perception sous toutes ses formes à la Doisneau : du bruit au silence, le photographe fait un focus sur le sujet et dissèque l’organique, pour proposer une image géométrique de la guerre moderne.
Laisser un commentaire