le rendez-vous d’Avignon samedi 19 juillet 2025 à 11h mairie d’Avignon
Avec le PCF
Ce matin, nous étions conviés à assister à une réunion pour diagnostiquer les facilités et les difficultés que rencontre un professionnel du spectacle vivant. Un rapport du Sénat souligne qu’il y a 211 milliards versés aux entreprises privés par l’Etat chaque année alors que le budget de la culture ne pèse que 4 milliards d’euros. Grâce à la mobilisation, les modifications du statut d’intermittent par les annexes 8 et 10 de ce statut ont été préservé, et cette résistance n’a pas été pris en compte par la profession. Pour l’ensemble des protagonistes de ce rendez-vous, il faut être conquérant et offensif dès les municipales et gagner les élections « à gauche » pour préserver les budgets de la culture. Bon nombre de jeunes artistes se syndiquent et réfléchissent pour militer autrement afin de convaincre qu’en se syndiquant, on peut sauver le fonctionnement financier d’Etat de la culture. Les partis s’auto-censurent en matière culturelle et pour faire résistance, nous devons nous libérer du dictat de l’Etat. Cependant, la culture peut disparaître si tout un chacun ne prend pas parti au débat. C’est ce qui s’est passé pour un théâtre de région parisienne, ils ont organisé des assemblées publiques pour sauver leur structure ; les autorités territoriales ne leur proposaient pas comme solution de louer leurs murs pour compenser la perte d’argent dû aux baisses des subventions. Ce qui a sauvé ce théâtre, c’est la force d’être ensemble pour solutionner le problème financier, et il faut qu’universellement le citoyen se frotte aux politiques en s’invitant à sa table. Ainsi, la culture vivra. Il ne doit pas n’y avoir plus d’instances dans le dialogue avec le politique.
En ce qui concerne les régions du Sud, deux chiffres sont préoccupants : Dans l’Hérault, en 2024, il y a eu une diminution de 90 000 heures de travail en moins dans le domaine du spectacle vivant. Dans « La lettre du spectacle », il y a 55 % de spectacles qui ne sont pas diffusés en 2024. Pour retrouver un éclat culturel, la solution serait de se tourner vers le privé en trouvant des mécènes et on subirait donc un état dicté par le mercantilisme des entreprises qui ne programmeraient qu’un seul type de spectacle.
Le théâtre doit rester un service public, et il semblerait que cela soit perdu. La gauche n’est pas à la hauteur de la culture, et cette défaite n’apportera rien de bon pour notre nation. C’est pour cela que nous devons nous mettre en route pour construire un meilleur avenir.

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