Théâtre de l’Ambigu à 21h35u 5 au 26, relâches les 13, 20 juillet 2025
De Abyale Nguema, vidéo : Bruno Desraisses
Page 72 du catalogue du OFF, point n°13 du même catalogue
L’amour, c’est comme le jazz: c’est n’importe quoi, mais pas n’importe comment
Grégoire Lacroix
Cette année, Abyale et son accompagnateur Niels Sem, font un cheminement avec nous, en nous faisant redécouvrir des divas du jazz un peu moins connus comme Lady Day (Billy Holiday). Lady Day a traversé une vie tumultueuse, marquée par le génie de la musique, les luttes personnelles et son investissement contre le racisme. Elle adopte son nom de scène, Billie Holliday, en hommage à l’actrice Billie Dove. Repérée par le producteur John Hammond, elle enregistre ses premiers disques avec Benny Goodman en 1933 et en 1939, elle enregistre » Strange Fruit », une chanson dénonçant les lynchages du sud des Etats Unis. Elle devient une des voix incontournables, au côté d’Ella Fitzgerald.
Le jazz au féminin, c’est une histoire de passion, de conflit, de lutte, méconnu du grand public et fondateur de cette musique. Le jazz a été façonné par des femmes fortes, le jazz au féminin, c’est bien plus qu’une niche créatrice. C’est une force qui permet de développer ce rayonnement musical. Cela ressemble à Abyale, qui nous emporte dans son univers en partageant son chant et sa danse de vie et nous fait participer en nous levant de nos chaises pour nous faire chanter et bouger, que la vie est une musique de l’âme.
Hallelujah, Abyale est là !
Venez l’applaudir jusqu’à la fin du festival !

Laisser un commentaire