L’art de la mémoire, du mythe et de la révolte dans le cadre des journées de l’Asie Centrale festival OFF 2025 avec le partenariat de l’ambassade du Kazakhstan en France
« Ne sois pas seulement l’enfant de ton père, sois l’enfant de l’humanité. » proverbe kazakhstan
Chaque année, les Journées Internationales du festival Off d’Avignon mettent en valorisation un pays une région en partenariat avec la ville d’Avignon et Iva Company, production spécialisée dans la coopération culturelle avec les pays de l’Est. Cette action est portée par Nathalie Thauvin, et s’intitule «Journées d’un pays invité » qui devient un véritable rendez-vous de diplomatie culturelle européen qui invite à Avignon en juillet une scène artistique étrangère dans toutes ses richesses esthétiques et du registre du théâtre vivant : spectacles, cabarets, cinéma, tables rondes, rencontres professionnelles et institutionnelles.
Après la Russie (2021), la Lituanie et l’Ukraine (2022), puis l’Arménie en 2024, IVA Company et l’association qui coordonne le Off d’Avignon qui se nomme « Avignon, Festival et Compagnies », en partenariat avec l’Ambassade de France au Kazakhstan et en Ouzbékistan proposent de découvrir les pays de l’Asie centrale avec cette année comme invité d’honneur le Kazakhstan qui sera suivi par l’Ouzbékistan (2026) et le Kirghizistan (2027).
Revenons à hier et au festival d’Avignon OFF 2025, la soirée du Délirium ressemblait à très bon ragoût célèbre dont on nous a dit le nom et qui était le point de départ sensoriel de cette soirée qui fût un langage des voix artistiques de ces pays naviguant entre mémoire de passé colonial et les aspirations démocratiques. Ce moment fut un focus particulier sur la ville d’Almaty (Kazakhstan); la capitale culturelle du pays et le centre créatif de toute l’Asie centrale et les tendances artistiques contemporaines d’Almaty avec du théâtre punk, danse chamanique, marionnettes muettes, avec le mélange d’héritages pluriels, langages contemporains et engagements sociaux ; un « mascaraboz ancestral » avec un cinéma du réel forment une cartographie sensible d’un bout du continent méconnu.
Différents univers ont composé cette soirée, avec en point virgule la troupe ArtiShok, Almaty Maïakovsky qu’on retrouve du 5 au 14 Juillet à 22h45 à l’Atypik théâtre. Artishok est une expérience physique et sensuelle, une métamorphose de la langue de Maiakosky un instantané en photomaton du message de poésie et de révolte du passé soviétique et du patriarcat ; à la fois cabaret punk et théâtre radical en colère.
Le Jolda Dance Theatre Almaty Tamyr marque l’esprit par le corps cela se déroule les jours pairs du 6 au 16 juillet à 21 h à La Scierie, une chorégraphie rituelle pour réinventer la féminité ancestrale sous une forme de transe en danse. Les moments de silence font émerger la mémoire des mères et des chamanes. Ces performances ont déjà été présélectionnées pour le prix international The Alpine Fellowship Visual Arts Prize en 2024
Et si vous avez gardé une âme d’enfant, le théâtre de la jeunesse d’Ouzbékistan est fait pour vous ! Par leur spectacle « Mascaraboz Show » du 5 au 26 juillet à 10 h 10 au Rouge Gorge avec ce genre traditionnel que nous avons connu en France au Moyen-âge, la farce populaire perse (ouzbèke), une Commedia Dell’ Arte qui déconstruit les normes du patriarcat, sous forme de satire sociale. Ce théâtre a déjà tourné en Chine, au Royaume-Uni et au Qatar.
On n’oubliera pas la performance d’Alexei Aigui violoniste de renom et Maxim Isaev performeur (Russie), qui à travers des actions qui résument des phrases de notre culture française mettait en abîme notre culture et façon de vivre consuméristes.
Tout au long du festival, des rendez-vous sont mis en place destinée aux professionnels. Nous les suivrons pour vous.



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